Ares & Co est un cabinet de conseil de Direction Générale français né en 2009, spécialisé dans les Services Financiers. Le cabinet compte une trentaine de consultants sur Paris. Notre métier est de répondre aux questions que se posent les directions générales. Ainsi, nous accompagnons les dirigeants dans l’élaboration de leur stratégie, l'accélération des prises de décisions et l’obtention de résultats tangibles.
J’ai rejoint Ares & Co quasiment au début de son histoire. Les co-fondateurs m’ont proposé de rejoindre le cabinet pour prendre en charge les opérations. Il fallait monter la structure, créer la marque, développer le bureau… Une très belle aventure humaine qui dure depuis maintenant 13 ans.
L’un des plus grands challenges a été d’être en concurrence régulière avec de très grands noms du conseil, bien installés dans les esprits de nos clients. Nous avons dû nous faire une place dans le paysage. Aujourd’hui, le cabinet figure dans le Top 4 du conseil dans les Services Financiers en France et nous en sommes très fiers. L’autre challenge que je dirais classique dans le métier du conseil, est le recrutement. C’est un exercice très compliqué et les ressources sont rares.
Nous accompagnons des banques, des compagnies d’assurances ou encore des fonds d’investissement.
Depuis l'origine, nous pensons le projet Ares & Co de manière éthique et raisonnable. Non pas par idéologie, mais simplement par bon sens et refus du gaspillage, et des injustices. Dès 2015, nous avons rédigé une charte RSE qui n’a cessé d’évoluer depuis. En 2022, nous en avons confié les clefs à nos consultants en leur demandant d’y retranscrire la manière dont ils voulaient voir évoluer Ares & Co demain en matière de RSE. C’est de ce projet qu’est notamment née l’idée de mesurer notre impact carbone. Un excellent moyen d’identifier les efforts à fournir collectivement à travers un référentiel commun. Je dois avouer qu’on a un score plutôt bon avec peu de marge de progression.
L’initiative venant d’eux, ça n’a pas été compliqué !
Nous y avons déjà pensé, mais nous ne sommes pas convaincus par ce type de publicité. Rien n’est encore lancé de notre côté à ce sujet.
Nous continuons à être vigilants au quotidien. Nous avons par exemple pris l’engagement formel de ne plus prendre l’avion pour des déplacements professionnels de moins de 3 heures en train. Dans les faits, nous le faisions déjà.
Je parlerai plutôt de gardes-fou. Nous veillons à respecter et faire respecter les engagements que l’on a collectivement pris. Il n’y a donc pas d’indicateurs particuliers, si ce n’est un cadrage et une réelle volonté de bien faire.
Ce sont nos consultants qui m’ont parlé de Carbo dans le cadre de notre projet de refonte de notre charte RSE. Un des consultants qui était en charge de la partie mesure de l’impact carbone a enquêté sur les offres de marché. Il a fait une shortlist de trois solutions et c’est Carbo qui a été choisi à l’époque.
En effet, Carbo nous semblait être, en matière d’analyse d’impact, le partenaire qui proposait les calculs les plus justes, puisqu’il y avait l’analyse de factures croisée avec du référentiel.
C’était dans la section “opérations” et plus précisément la partie communication et l’évènementiel. Les réunions sont très courantes dans notre métier.
70% de nos effectifs se sont impliqués. Un vrai travail collectif, mais on espère 100% pour les prochaines éditions. Sur le questionnaire administratif, nous avons répondu à 100% des demandes. On a joué le jeu, on a été bons élèves.
Que nos résultats sont plutôt bons ! Nous avons un bilan carbone assez bas que l’on peut encore améliorer, mais avec assez peu de marge de manœuvre. Nous sommes dans une industrie où nous avons assez peu d’impacts si ce n’est les déplacements professionnels et les évènements, mais ce sont des postes d’émissions sur lesquels nous avons toujours fait attention. Sur d’autres actions, par exemple, pour les déjeuners, il y a de plus en plus de salariés qui prennent des tupperwares en verre plutôt que les boîtes jetables des traiteurs. C’est sans doute négligeable, mais c’est toujours un pas de plus !
Je ne crois pas que ça ait eu une influence sur nos décisions stratégiques pour le moment, mais ça a matérialisé les choix que l’on a faits. Nous avons toujours montré un comportement éthique depuis notre création en 2009, et avons toujours été cohérents dans notre démarche. Toutefois, ces résultats nous ont permis d’obtenir un indicateur réel que l’on peut lire et décrypter pour évoluer.
Piloter et réduisez vos émissions carbone avec Carbo !
Je ne crois pas que nous ayons reçu des appels d’offres grâce à notre bilan. C’est en tout cas difficile de le savoir. Cela dit, ce bilan nous est très utile lorsque l’on répond aux appels d’offres envoyés par nos clients. Il y a régulièrement des questions sur notre RSE.
Oui, sur LinkedIn et sur le site Internet d’Ares & Co. Mais aussi sur nos supports de présentation clients. Sur LinkedIn, nous avons eu des commentaires positifs du fait de notre “bon” résultat.
Oui, tout à fait, nous avons une vraie culture de la transparence en interne. D'ailleurs, toutes les cinq semaines, j’organise une réunion d’équipe avec tous les salariés d’Ares & Co. Notre bilan a fait l’objet de plusieurs échanges lors de ces réunions.
Ares & Co partage le lien public de leur bilan carbone 2022, à retrouver 👉ici👈
Nous n’avons pas rencontré de difficultés particulières lors de la réalisation de ce bilan carbone.
Il faut jouer le jeu. À partir du moment où l’on a décidé de faire un bilan carbone, il faut vraiment s’engager. Cela ne sert à rien d’essayer de tricher ou de faire les choses approximativement. Il faut par ailleurs bien prépositionner le sujet en interne afin d’embarquer la population dans le projet.
Il ne faut pas hésiter à s’engager sous prétexte qu’initier une démarche RSE est compliqué. Faire son bilan carbone peut être un moyen de retrouver une forme de bon sens et de commencer à faire les choses de manière plus sobre, en particulier dans nos modes de consommation. Ce n'est pas qu’un moyen de communication, c’est aussi un outil de prise de conscience.