Geovelo est une entreprise dont la raison d’être est d’accélérer la transition écologique grâce à la mobilité active.
Pour cela, nous avons deux projets phares :
Le plus grand challenge de Geovelo est de toujours faire mieux. Notre challenge est de convaincre toujours plus de non-cyclistes à abandonner la voiture au profit du vélo. Nous souhaitons avoir un impact sur la transition écologique au travers du secteur de la mobilité.
Je suis celle qui a initié le projet, mais nous avons créé une équipe de volontaires, car le projet doit prendre racine dans toute l’entreprise. En effet, nous sommes 6 personnes issues de départements différents.
J’ai eu la chance d’entamer le projet de bilan carbone dans mon ancienne entreprise, donc c’était un projet qu’il me tenait à cœur de proposer à Geovelo.
Aussi, de plus en plus d’entreprises se voient obligées de le faire, notamment celles avec plus de 500 employés, c’est pourquoi il vaut mieux s’y mettre avant que cela ne devienne légal pour tous.
De plus, une entreprise ne sait pas toujours par où commencer, elle ne comprend pas les ordres de grandeur ou quelles actions vont avoir de l’impact. C’est pour cela que nous avons commencé par le bilan carbone, car nous avions besoin de savoir sur quels points nous devions agir.
Ensuite, nous avons réalisé une feuille de route constituée de nos grands objectifs.
Nous nous sommes inspirés de l’outil Carbo pour comprendre quelles actions nous pouvions mettre en place, telles que les moyens de déplacements ou encore la consommation d’énergie.
Quand nous cherchions un prestataire bilan carbone, quelques solutions sont ressorties dont celle de Carbo.
Les échanges avec Carbo se sont bien déroulés, et nous avons trouvé la plateforme intuitive. Nous avons aussi apprécié l’aspect collaboratif, la facilité d’utilisation, ainsi que la pédagogie par rapport au calcul.
Enfin, le tarif était accessible pour une petite entreprise comme la nôtre.
Piloter et réduisez vos émissions carbone avec Carbo !
Ce fut plutôt simple puisque le projet bilan carbone est en phase avec l’activité de Geovelo.
De plus, le tarif de Carbo était abordable étant donné que nous sommes une petite structure.
La sensibilisation des salariés est une guerre composée de nombreuses batailles.
En général, les salariés apprécient que nous nous soyons lancés dans cette démarche bas-carbone, mais chacun à son avis.
Par exemple, un des retours que nous avons reçus a été : “Est-ce que c’est le rôle de l’entreprise de décider si un employé doit manger végétarien ?”, pour certains la démarche bas-carbone était donc assez personnelle, et pour eux l’entreprise ne joue pas un rôle social.
Cependant, la majorité des salariés pensent que nous avons une bonne démarche RSE, qui est en adhésion avec la politique de l’entreprise. Nous sommes satisfaits de l’engagement de tous.
Nous avons relayé les quiz Carbo, ce qui a été une première pierre de fondation.
Pour aller plus loin, nous avons fait, au cours d’un séminaire, les ateliers de la Fresque du Climat.
Nous animons également des “éco-défis” en interne.
Les salariés sont sensibles au sujet de l’impact, donc nous n’avons fait qu’appuyer sur cette sensibilité déjà existante plutôt que d’en créer une auprès d’un public réfractaire.
Nous avons eu quelques questions au cours de la récolte, mais nous avons eu un retour très clair de Carbo. Nous avons beaucoup apprécié l’aspect collaboratif de la plateforme, nous avons donc partagé la collecte de données avec les membres du CODIR et les responsables de chaque département.
Finalement, nous avons passé bien moins de temps que prévu sur la collecte de données !
Grâce au bilan carbone, nous avons décidé de mettre en place une politique d’achats plus responsable. Tous les membres de l’entreprise essayent de choisir l’alternative la moins émettrice.
Nous souhaitons changer de statut pour devenir une société à mission, cela est une preuve de notre intention de rester sur les bons rails.
Aussi, même si nous ne sommes qu’une petite entreprise, nous avons choisi d’avoir plusieurs référents, des personnes externes à l’entreprise, dont un membre de l’Ademe, qui vont suivre notre progression. Nous pensons que cette initiative est un bon garde-fou.
Enfin, nous allons faire attention à nos postes de dépenses, comprendre pourquoi est-ce que nous émettons plus sur un certain poste qu’un autre.
La question qui nous a le plus taraudé a été l’approche monétaire.
Maintenant, nous comprenons en quoi l’approche monétaire est moins réaliste que l’approche physique.
De plus, avant d’avoir réalisé notre bilan carbone, nous faisions bien moins de suivis, maintenant, nous arrivons à surveiller plus facilement l’impact de notre activité.
Oui, le bilan carbone va nous aider à obtenir le label B-Corp, mais pour nous ce label est avant tout une reconnaissance du travail qui a été fourni. Nous ne voulons pas le label juste pour l’avoir.
Le bilan carbone nous a donné un grand nombre d’idées, sur comment faire mieux, comment choisir notre bataille. Il permet de sensibiliser et d’obtenir quelque chose de plus concret.
Nous avons publié sur Linkedin. Nous savons qu’il y a eu des retombées positives, mais il est difficile de déterminer leur ampleur. Forcément, c’est une valeur ajoutée de se présenter comme une société à mission ayant fait son bilan carbone, mais nous ne savons pas combien de clients exactement, nous gagnons grâce à cela.
Cependant, cela ne m’étonnerait pas que dans les appels d’offre, le bilan carbone soit un critère.
Il ne faut pas avoir peur de se lancer. Certaines entreprises ont peur de prendre un risque en faisant leur bilan carbone alors qu’il n’y en a pas. Nous ne pouvons rien perdre en faisant notre bilan carbone.
De plus, il y a une bonne réception des collaborateurs et des clients à ce sujet-là.
Néanmoins, il ne faut pas se contenter de son bilan carbone, il faut que cela soit une démarche globale et collaborative.
Enfin, nous apprenons plein de choses en réalisant son bilan carbone !