Créée en 2008, la Fondation Entreprendre œuvre en faveur de l’entrepreneuriat, elle est reconnue d’utilité publique depuis 2011 et fondation abritante depuis 2015. Elle appuie sa vision et son action sur sa raison d’être : permettre à chacun de se réaliser par l’entrepreneuriat avec la volonté de créer collectivement une société plus juste et durable.
Nous avons 3 métiers :
Notre vision positionne l’entrepreneuriat comme un magnifique levier d'intérêt général. A travers l'entrepreneuriat, la Fondation Entreprendre veut répondre aux défis sociétaux qui se présentent à nous. C’est un levier de lutte contre les inégalités sociales et territoriales ; c’est un levier de création d’emploi et d’insertion professionnelle ; de création de richesses à la fois environnementales et sociales.
Notre ambition est de permettre que l’entrepreneuriat - au sens de créer son entreprise - soit accessible à tous ; quel que soit l'âge, l'origine sociale, le diplôme, le lieu d'habitation. On veut permettre à chacun de s’envisager comme entrepreneur et de se lancer. Nous accompagnons les entrepreneurs tout au long de leur parcours. Un entrepreneur accompagné a deux fois plus de chances de réussir qu’un entrepreneur seul. Donc nous finançons des réseaux qui accompagnent les entrepreneurs - quel que soit la taille de leur structure - tout au long de leur parcours, y compris dans le rebond.
Enfin, nous voulons porter la voix de l'entrepreneuriat dans le débat public.
Vaste sujet ! Les défis sont nombreux. Nous concevons des programmes qui répondent aux besoins des entrepreneurs. Le défi est donc d’être à l’écoute et en capacité d'analyser rapidement les enjeux.
En parallèle, nous animons et fédérons un écosystème très divers et très large (une vingtaine d’associations, une centaine de philanthropes et une dizaine de fondations abritées), faire une force de ce réseau est un défi.
Et enfin, il y a le pilotage opérationnel de la Fondation : s’assurer que nous avons les moyens de nos ambitions, que notre fonctionnement respecte toutes nos exigences de transparence et de bonne gestion financière. A ce titre, la Fondation Entreprendre est labellisée IDEAS, un label très exigeant pour les structures d’intérêt général. Et puis, il y a tous les défis traditionnels d’une entreprise…. La Covid-19 a bousculé les habitudes, notamment le lieu de travail ! Par exemple, la Filature, doit rester animé et être une force pour les associations qui y ont élu domicile.
Nous entamons un profond réenchantement de la Filature : tant dans son aménagement, pour assurer la viabilité de l’espace, la place du travail, les rencontres associées, que dans sa singularité tout préservant ce lieu de vie unique, et dans le respect de l’environnement ! Nous avons entendu les enseignements Carbo 😉
C’était un engagement transverse, de bon sens et d’exigence mais qui n’avait pas été pour autant formalisé. Cet engagement reposait aussi sur les propositions des associations. On a récemment rejoint la coalition française des fondations pour le climat, portée par le CFF. C'est un engagement collectif pour contribuer aux accords de Paris.
Passer par Carbo répondait à un double objectif :
Nos postes les plus émetteurs sont sur les opérations et en particulier l’événementiel. Nous n’avons pas évalué les impacts induits par la Fondation, mais juste nos impacts propres. Comme nous sommes une petite structure avec peu de salariés, notre empreinte carbone est assez limitée dans l’absolu. En relatif, par rapport à notre taille, nous savons qu’il y a beaucoup de petites poches d’amélioration.
Nous avons en tête le rapport à nos fournisseurs et l’accompagnement de nos salariés pour continuer à optimiser leur impact quotidien avec les transports, les fournitures...
Carbo nous a ouvert les yeux sur l’importance des équipements informatiques ou téléphoniques reconditionnés. A nous de faire ce travail de sensibilisation pour que nos collaborateurs acceptent.
L’inattendu est lié à cet accompagnement des salariés. Nous devons les accompagner pour les intégrer à la démarche plus globale de la Fondation. Nous ne nous attendions pas à avoir un levier possible sur les habitudes alimentaires concernant les repas pris dans le cadre du travail. C’est intéressant de voir ce qu’on peut faire ensemble pour la Fondation.
Nous avons apprécié ce travail de formalisation qui va nous permettre de suivre nos émissions dans le temps. Un premier niveau d’exigence défini donc et la surprise est à venir… sur notre progression ! Nous avons hâte de pouvoir nous comparer à des structures avec le même niveau de budget, de salariés etc.
Oui ! Évidemment, nous avons envie de continuer à nous améliorer et à identifier des pistes d’actions spécifiques pour agir de manière éclairée. Une traduction de notre bilan carbone dans la stratégie des Accords de Paris serait le mieux pour voir si nous sommes bien alignés ou si nous sommes en décrochage. Il y a une transposition technique où Carbo pourrait nous aider et ce serait précieux.
Nous allons transmettre notre bilan carbone à la Coalition de Fondations pour le Climat pour alimenter la réflexion : comment mieux intégrer nos engagements climatiques dans nos modes d’action ? Nous partagerons notre expérience de l’outil Carbo avec eux.
Nous le partagerons aux habitants de la Filature, qui sont également contributeurs, pour les féliciter du chemin parcouru et des efforts restants. Notre gouvernance aussi sera tenue informée. Cela nous paraît important compte tenu de notre mission sociale.