Notre but chez Sharvy est de trouver des solutions pour aider les entreprises à gérer leur espace, que ce soit leur parking ou leur lieu de travail.
Aujourd’hui, on ne va pas tout le temps au travail en voiture, et on n’y va pas tous les jours avec le télétravail. Donc, dans ce cadre-là, les entreprises ont besoin d’optimiser leurs ressources, de réduire leurs espaces de travail, de mieux les gérer aussi en développant, par exemple, des espaces de coworking.
Nous développons une application qui leur permet de gérer tout ça, au sein de la même interface. Aujourd’hui, on aide des entreprises en France, et à l’international.
70 % de nos clients sont basés en France, une autre partie se situe dans des pays limitrophes et enfin le reste, est éparpillé dans d’autres pays en Europe. Nos clients sont principalement des grosses entreprises, comme Vinci et Nestlé à Paris, Ralph Lauren à Genève. Nous travaillons aussi avec des banques comme CACEIS au Luxembourg, qui est une filiale du groupe Crédit Agricole.
Pour vous donner un chiffre clé c’est environ 50 000 personnes qui utilisent notre plateforme quotidiennement.
Les problématiques sont généralisées en Europe, avec un espace urbain et des tentions de mobilités, c’est pourquoi nous travaillons uniquement en Europe pour l’instant.
Cependant, l’application est maintenant disponible en six langues donc elle pourra marcher pour de nombreux pays.
On est un peu moins de 15 personnes, et on opère depuis Montpellier.
La notoriété. Nous travaillons sur une problématique qui est assez nouvelle, et qui est toujours en plein développement. C’est pourquoi le public n’a pas encore connaissance que notre solution existe.
Ainsi, notre but est que notre solution se fasse connaître en France et à l’international.
C’est aussi pour cela que c’est important pour nous d’avoir une bonne crédibilité.
Quand des multinationales travaillent avec des plus petites entreprises, ils se posent forcément des questions sur leur crédibilité. Ils veulent comprendre qui on est, quelles sont nos valeurs, c’est pour cela que c’est important d’avoir du référencement et une certification pour prouver que ce qu’on dit est bien réel. C’est avec cette idée-là en tête que s’est développée notre démarche RSE. Nous avons notamment était labellisés Lucie 26000. Toujours dans ce cadre-là, nous avons répondu favorablement à la French Tech qui nous avait proposé un programme “impact”, au cours duquel on nous a présenté l’outil Carbo.
Notre démarche RSE, c’est aussi un moyen pour nous de montrer aux entreprises que nous sommes engagés à leur fournir une solution qui transforme leur impact sur la planète, que nous leur permettons de réduire leurs ressources et de mieux les gérer, pour ramener un bien-être au travail.
C’était important pour nous que tout ne repose pas sur une seule personne, mais que l’effort soit partagé. Pour nous, c’est un projet global, avec des actions qui vont impacter tout le monde et pas seulement ceux en charge du projet RSE. On a tout un comité de pilotage, qui s’occupe des formations, de l’accompagnement et des workshops internes.
Entre avril et mai 2023. En fait, Lucie 26000 fait référence à la norme ISO 26000. Nous sommes labellisés pour 36 mois, avec une relabélisation à mi-parcours. Nous avons été audités par le cabinet Veritas, qui s’assure que l’on respecte nos engagements vis-à-vis de nos collaborateurs, de nos fournisseurs, de nos partenaires, et de nos clients.
Le label prend aussi en compte tout ce qui a un rapport à notre impact sur l’environnement et à nos émissions de GES.
Nous sommes régulièrement en contact avec la French Tech Méditerranée, qui nous a proposé le programme “impact” qui concordait parfaitement avec nos enjeux. On s’est aussi dit qu’il était temps de mesurer nos émissions et notre impact, de se demander comment agir et où, pour pouvoir se positionner vis-à-vis des autres entreprises du secteur. Malheureusement, ils ont juste proposé la “fresque du climat et du numérique” que nous avions déjà fait.
D’ailleurs, on se projetait sur ces sujets au moment de notre déménagement en 2022, quand nous avons quitté l’incubateur. On réfléchissait à la meilleure manière d’avoir un impact minimum, que ce soit par rapport aux éclairages, à la climatisation, ou encore à la gestion des déchets. On a mis toutes ces actions en place, mais c’était plutôt informel, et non structuré. Le bilan carbone a permis de faire un état des lieux, pour voir si ce qu’on faisait, c’était suffisant. Il nous a permis de nous mesurer dans le temps, de savoir comment continuer à agir et d’avoir une trajectoire à suivre. Le label Lucie 26000 répondait aussi parfaitement à ces problématiques.
Nos équipes sont assez réceptives à ce sujet, ils sont curieux et se tiennent au courant naturellement. Tous les salariés ont répondu au questionnaire “employés engagés”. Pour la partie bilan, chaque service a été sollicité pour y participer et ajouter leur expertise.
Nous avons partagé l’avancement de la démarche régulièrement lors de meetings qu’on a toutes les deux semaines. Dès que l’on a fini le bilan, nous avons fait un point sur notre position par rapport aux autres entreprises du secteur. Enfin, nous avons aussi sensibilisé en interne en participant au challenge “ma petite planète”.
Je ne pense pas. Nous sommes une petite entreprise, donc c’est plus facile d’embarquer tout le monde.
Puisque le bilan carbone nous a aidé à évaluer les actions qu’on avait mises en place, on a pu mettre des chiffres sur nos efforts, et continuer à sensibiliser. Le bilan carbone, nous a servi de thermomètre, pour mesurer notre impact, avant de mettre en place de nouvelles actions. On s’est engagé avec Lucie 26000 sur certains sujets, mais grâce au bilan carbone, on sait sur quoi on peut travailler.
Nous avons plusieurs indicateurs techniques pour notre activité. Il y a une conscience des équipes de se dire que l’on peut toujours s’améliorer. Par exemple, nous avons mis en place récemment des mesures sur la consommation d’eau et d’électricité, sur lesquelles nous n’avons pas encore beaucoup de recul et qui demandent un suivi.
C’est bien fait, facile à comprendre et à utiliser. La plateforme est bien présentée.
Avant de l’utiliser, on avait peur des chiffres qu’on allait nous demander, mais finalement quand on se connecte sur la plateforme, c’est intuitif, avec des explications sur le côté de la plateforme pour savoir comment avancer.
Cela dépendait des sujets, mais au moins deux personnes à chaque fois sur une même section. Nous avons tout simplement collaboré avec les différentes équipes.
Nous avons fait deux meetings de 3 heures. Ensuite, nous avons un peu travailler chacun de notre côté. Cela a été assez rapide à partir du moment où nous avons commencé à remplir les données.
En tout, cela a pris moins d’un mois.
Surpris pas forcément parce qu’on se doutait de certains résultats, mais cela nous a permis de mettre en lumière ce qui n’allait pas. Par exemple, nous envoyons beaucoup d’emails via l’application, donc on savait que la partie numérique allait être assez émettrice.
Le bilan carbone nous a conforté dans le fait que même si nous sommes une petite entreprise nous avons quand même un impact et qu’il faut continuer à progresser dans tout ce qui concerne le développement de notre application digitale. C’est pourquoi, nous avons décidé de mettre en place des formations et de sensibiliser nos collaborateurs au maximum. Cela fait partie de notre démarche RSE, on partage tout auprès de nos partenaires, clients et prospects pour montrer qu’on est une entreprise engagée, et on espère que cela les incitera à nous choisir.
En tout cas, c’est sûr que cela nous a permis d’être éligibles à certains appels d’offres.
Même s’ils n’ont pas tous ce critère, le label nous a aidé à obtenir davantage d’opportunités.
Nous avons communiqué sur notre bilan carbone et sur notre label sur les réseaux sociaux, par emailing, et par communiqué de presse. On a aussi eu des comités stratégiques avec les actionnaires.
Ils nous ont illustrés dans leur rapport ESG global comment Sharvy a une démarche exemplaire grâce au bilan carbone et au label.
Il y a eu des retombées en externe chez nos stakeholders. Ainsi, que sur les réseaux sociaux, où notre communication nous a apporté de la visibilité, puisque le bilan carbone est un sujet très porteur. Il y a aussi eu plusieurs articles qui nous ont mentionnés. C’est important pour les gens de voir que certaines entreprises s’engagent et font attention à leurs actions.
Piloter et réduisez vos émissions carbone avec Carbo !
Nous avons des réunions d’équipes toutes les deux semaines, où tous les employés ont la possibilité de s’exprimer, c’est à cette occasion que nous avons pu présenter les résultats. Nous avons aussi présenté notre bilan carbone sur Teams, puisque nous avons un canal dédié à la RSE.
Pas encore. Cependant, les actions générales proposées par Carbo vont de pair avec les objectifs du label Lucie 26000, donc on était motivés à voir lesquelles on pouvait mettre en place. On a donc essayé de mettre en place le covoiturage avec des entreprises à proximité, et de trier nos mails via l’application pour supprimer les doublons. Cependant, certaines actions ne sont pas applicables à notre niveau.
Par exemple, il serait difficile pour nous de passer à 50 % de télétravail, puisque c’est déjà le cas.
Nous utilisons des équipements de mesure électrique, et nous analysons mensuellement les fichiers de consommations d’eau. Comme dit précédemment, nous avons suivi des formations, comme celle que l’on va bientôt faire, “la fresque du numérique” durant laquelle un consultant externe viendra former toutes les équipes.
Il faut le faire. Il faut faire son bilan carbone le plus tôt possible pour mesurer ses émissions dans le temps, et pour mieux s’évaluer. Nous ne savions pas où l’on mettait les pieds, mais la plateforme est intuitive, elle propose plein de conseils et d’idées, et elle est simple à prendre en main. Il faut évidemment créer une petite équipe car cela demande quand même un petit peu d’organisation et un peu de temps mais nous sommes ravis d’avoir été accompagnés par la French Tech Méditerrannée, qui recommandait Carbo !
À nouveau, “il faut le faire”. Le bilan carbone se rapporte à des problématiques qui nous concernent tous, il aide aussi à la pérennité d’une entreprise, puisque ce qui va bien, on le sait, mais c’est difficile de voir ce qui ne va pas, et c’est à cela qu’a servi notre bilan carbone.