"Supervan réalise un premier bilan carbone en prenant en compte également ses émissions indirectes. Grâce à leur soif de précision, notre calculateur se dote de nouveaux facteurs d'émission, pour des véhicules spécifiques 🚚. Supervan a pour ambition de faire profiter son écosystème de cette nouvelle expertise, notamment en intégrant l'empreinte carbone des missions de transport sur les devis et facture. Bonne lecture 👋"
Emmanuelle de Carbo
Pour simplifier, on pourrait dire que Supervan c’est le Uber de la camionnette et du poids lourd. Vous pouvez réserver un camion avec chauffeur et manutentionnaires aussi facilement et rapidement qu’un VTC, sauf que chez nous, tous les chauffeurs sont des salariés qui bénéficient de toutes les protections sociales.
Je suis Florent Darrault, Chief Marketing Officer. Je pilote le programme RSE de Supervan qui se déploie sur 3 axes : le social, l’environnemental et la co-construction.
Chez Supervan, l’équipe marketing travaille évidemment à la visibilité et à la compréhension de notre approche radicalement différente du transport. Nous pensons que toutes les personnes qui ne sont pas transporteurs ne devraient pas posséder de camion. C’est l’opportunité de supprimer beaucoup de trajets à vide ou de les raccourcir et de les réaliser avec des véhicules moins polluants.
Comme notre activité repose en très grande partie sur du transport routier, la question de l’empreinte carbone s’est posée naturellement. Et bien sûr, avant de pouvoir envisager une quelconque action, il fallait déjà savoir d’où l’on partait. C’est dans cet esprit que nous avons entrepris notre premier bilan carbone : comme un point de départ, un premier repère.
Cet indicateur environnemental a aussi d'autres vertus. Nous restons très attentifs à la santé humaine : nous nous préparons aux différentes étapes des m-ZFE et nous ne travaillons depuis des années qu'avec des véhicules Crit'Air 2, 1 ou 0. L'exercice du bilan carbone nous permet aussi d'avancer indirectement sur ce sujet.
3 choses m’ont particulièrement séduit chez Carbo. La première, c’est l'opportunité de facilement engager tous les collaborateurs dans le processus. La deuxième de pouvoir déléguer à certains responsables la remontée de l’impact de leur département. La troisième, c’est la possibilité de ne pas se satisfaire des chiffres moyens qu’on trouve sur l'empreinte carbone du transport, pour revenir aux fondamentaux des facteurs d’émission.
L’idée, c’était de les faire participer sur leurs usages, de leur montrer comment leurs actes anodins, comme leurs choix de repas, pouvaient avoir un impact. Grâce à cet exemple du quotidien, ils ont mieux pris conscience de l'impact des autres choix qu’ils pouvaient faire dans le cadre professionnel.
Nous avons couvert les 3 scopes dans un souci d’exhaustivité. Mais avec une livraison toutes les 90 secondes, le vrai sujet était bien sûr le transport routier. Comme nous travaillons avec des véhicules qui vont du 6 m3 au poids lourd, avec des motorisations thermiques comme électriques et que nous optimisons les chargements, il nous fallait reprendre les calculs à la base.
Avec un expert Carbo, nous sommes donc repartis de la consommation réelle constatée de chaque type de véhicule en fonction de son chargement. Nous avons recalculé chaque facteur d’émission, en utilisation comme en fabrication, afin d’arriver au calcul le plus juste possible des émissions de gaz à effet de serre.
Nous allons bien sûr impliquer nos chauffeurs partenaires en leur indiquant l’impact de leurs missions, mais aussi nos donneurs d’ordre qui sont de plus en plus curieux de l’impact des services qu’ils proposent à leur client ou qu’ils utilisent pour eux-mêmes. L’estimation des émissions devrait à terme se retrouver sur les dashboards et sur les factures de chacun.
La restitution interactive est très facile à manipuler et c’est aussi un point fort de Carbo. De nombreux efforts sont faits sur la pédagogie pour rendre ce sujet, assez complexe, plus facile à saisir en le rapportant à des éléments tangibles ou à des comparaisons.
Le bilan carbone est le point de départ de notre réflexion climat qui s’insère dans une démarche plus globale, à la fois environnementale et sociale. La prochaine étape après le diagnostic, c’est bien sûr de corriger et de réduire partout où c’est possible. Nous allons passer au crible chaque section du bilan pour étudier des pistes d’amélioration.
NDLR. Supervan accède en tant que beta testeur à notre fonctionnalité Trajectoire et plan de réduction sur mesure
Réaliser son bilan carbone avec Carbo reste simple et accessible à de petites équipes qui débutent sur le sujet grâce à la fonction de délégation et à la pédagogie déployée. On bénéficie aussi de beaucoup de facteurs d’émissions déjà calculés et pour les quelques particularismes qui pourraient subsister, on peut établir des calculs ad hoc.
Je ne vois pas aujourd’hui comment se passer de cette première étape de constat. Elle me semble obligatoire, car sans elle, même les actions les plus simples n’ont pas de sens.