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En cette fin d’année s’est tenue la 26e conférence des parties, également appelée COP 26. Elle fait suite à la COP 25 de 2019, en Espagne. Elle portait avant tout sur la question du changement climatique. Just another big event ? Ou, au contraire, une réunion porteuse d’une nouvelle dynamique ? Carbo vous en dit plus sur cet événement !
Ce qu’il faut savoir sur la COP 26
Quel est l’objectif de la COP 26 ?
Accélérer la mise en place d’une trajectoire zéro émission pour 2050, voilà le but premier de cette discussion internationale.
COP 26 : infos pratiques
Où s’est déroulée l'événement ?
La métropole écossaise Glasgow a accueilli du 1er au 12 novembre 2021 la 26ème conférence des Parties. Il s’agit en effet du Royaume-Uni qui s’est chargé de la présidence du sommet, en partenariat avec l’Italie. Une réunion s'organisait au mois de juin 2021 pour préparer l’évènement. Durant 2 semaines, les ministres de l’Environnement et les représentants des 51 pays membres se sont donc réunis au Royaume-Uni. Ils s’accordaient sur les enjeux principaux. Ils ont négocié également le « résumé pour les décideurs », issu du rapport publié par le GIEC. Et ce, ligne par ligne.
🖐 Ce résumé est la phase finale de l’évaluation qui associe les politiciens. Sous le contrôle des scientifiques (auteurs du texte), ils examinent et adoptent ligne par ligne la synthèse des rapports. De quoi conférer un caractère « universel » au document.
Le Royaume-Uni en mauvaise position
Avant la tenue de la COP 26, la pression est montée à Londres. En particulier avec la publication de certaines études. Le Comité sur le changement climatique (CCC), un organisme indépendant, a publié une analyse 5 mois avant l’événement. Il indique le manque et la faiblesse des mesures prises par le gouvernement britannique pour limiter le réchauffement climatique.
L’étude de WWF et de Greenpeace indique également la difficulté du Royaume-Uni à prendre les décisions pour assurer la neutralité carbone d’ici à 2050 fixée par l’Accord de Paris. Plus précisément, la City « financerait » le double du CO2 émis par le Royaume-Uni.
Quels sont les acteurs présents ?
L’ensemble des Etats signataires de la Convention-cadre des Nations Unies étaient les acteurs des changements climatiques (CCNUCC). Le ministre britannique chargé des Entreprises, de l'Énergie et de la Croissance propre, Alok Sharma, présidait l'événement.
“Qu'il s'agisse du Nord ou du Sud, nous partageons tous la même planète et devons relever ensemble le défi des changements climatiques.” a déclaré le secrétaire de la COP 26, Alok Sharma.
Depuis juin 2021, les participants pouvaient s’inscrire pour participer à la COP26. L’ouverture anticipée des inscriptions a notamment pour but d’inciter les inscrits à se faire vacciner contre la Covid.
Car, comme le souligne Alok Sharma, « pour que les discussions de Glasgow soient réussies, il faut que des représentants de toutes les régions du monde soient physiquement assis autour de la même table ».
🖐 Lors de la COP16 à Cancun, un Comité d’adaptation (CA) a été créé. C'est dans l'objectif de fournir un soutien et des conseils techniques aux Parties. Ce comité promeut donc la mise en œuvre d’actions renforcées pour l’adaptation, cohérente à la CCNUCC.
COP26 : just another conference?
La petite histoire de la COP 26
Comment en est-on arrivé là ?
Tous les 10 ans ont lieu ce qu’on appelle les Sommets de la Terre. La première a eu lieu à Stockholm en 1972. Il s'agit la première prise de conscience globale sur le sujet de la protection de l’environnement. A ce même moment le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), puis le GIEC (1988) se créent.
🖐 Le PNUE coordonne les politiques prises par les NU (Nations Unies) dans ce domaine. Il aide aussi les gouvernements à développer leurs politiques environnementales.
Au 3ème Sommet, en 1992, la cause anthropique de l’augmentation des températures s'affirmait et la CCNUCC créée. Entrée en vigueur en 1994 et ratifiée en 2015 par 195 nations, cette convention repose sur 3 axes majeurs :
- Principe de précaution : même en l’absence de certitude scientifique, il faut prendre des mesures pour prévenir de potentiels dommages.
- Principe de responsabilités communes mais différenciées : tout le monde est concerné par le réchauffement global. Cependant, tout le monde n’est pas responsable de la même manière. Ce principe pose la distinction entre pays en développement et développés.
- Principe du droit au développement : les territoires les plus pauvres doivent pouvoir accéder aux ressources nécessaires pour se développer.
Les Parties, se retrouvent donc une fois par an pour :
- Fixer des accords sur la baisse des émissions anthropiques ;
- Évaluer l'évolution des engagements et l’application de la CCNUCC.
Comment parvenir à un accord mondial ?
Pour ratifier un accord, il faut embarquer au moins 55 États membres et que ces signataires portent ensemble plus de 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Les résultats clés des précédentes conférences
Toutes les conférences des Parties n’ont pas connu un succès égal.
La COP3 en 1997 a donné naissance au Protocole de Kyoto, un Protocole à succès remarquable. Beaucoup d’espoir portait sur la COP15 de Copenhague. Seules quelques promesses sont prises comme de ne pas dépasser une augmentation des températures globales de plus de 2 °C. Ce n’est qu’en 2015 que des décisions et des mesures plus contraignantes se prennent. C’est évidemment la fameuse et la réputée COP21. Avec la ratification de l’Accord par 195 nations, elle établissait les objectifs suivants :
- Réduire la production de gaz à effet de serre et augmenter l’utilisation des sources d’énergie renouvelable. Mais ils ne mentionnent pas vraiment les énergies fossiles, ce qu'Attac critiquait fortement notamment.
- Maintenir l’évolution de la température globale de la Terre en dessous de 2 °C (en s’efforçant de la limiter à 1,5 °C). L’unique problème est que ce sont les Parties qui définissent leurs objectifs
- Examiner tous les cinq ans la progression
- S’appuyer sur le principe de “responsabilité commune mais différenciée”: les pays du Nord ont une responsabilité historique plus forte. Ils ont atteint plus vite un fort niveau de développement et d’industrialisation, contrairement à ceux du Sud.
Et le GIEC dans tout ça ?
Qui en fait partie ?
Le groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) se compose de scientifiques internationaux et de délégués représentant les 195 pays membres (appelés parties). Des sessions plénières s'organisent 1 à 2 fois par an. Elles réunissent tous les membres, afin de délibérer sur les questions importantes. Chaque membre dispose d’une voix. Durant la 42e réunion en 2015, les membres du bureau ont été élus pour un cycle de 5 à 7 ans. Cette durée qui équivaut à l’établissement d’un rapport d’évaluation. Le bureau se compose de 36 membres :
- Un président : l’économiste et professeur sud-coréen Hoesung Lee, préside depuis le 6 octobre 2015
- 3 vice-présidents : Ko Barrett (Etats-Unis), Thelma Krug (Brésil) et Youba Sokona (Mali)
- Les bureaux des 3 groupes de travail :
- Un bureau qui étudie les aspects scientifiques du changement climatique
- Un autre qui étudie les conséquences, la vulnérabilité (soit la gestion des risques) et l’adaptation (c’est-à-dire les stratégies et les mesures prises)
- Un dernier bureau qui étudie l’atténuation du changement climatique. Ce sont les actions prises pour réduire la production humaine de GES
- 2 co-présidents de l’équipe spéciale, qui fait les inventaires nationaux des GES.
Que fait-il ?
Le groupe aide les politiciens à prendre des mesures contre l’augmentation des températures globales. Les membres reprennent des milliers d’études pour en dégager les grandes orientations. Tous les 5 à 7 ans, ils publient une synthèse des recherches et des études effectuées par les scientifiques du monde entier. Le but est de parvenir à un consensus au sein de la communauté scientifique internationale. Cela permet d'aider au bon déroulement des discussions.
La dernière étude a été publiée courant février 2022. Elle est plus inquiétante que les précédentes.
« C'est une véritable sonnette d'alarme, une vraie incitation à agir à travers la redéfinition de nos modes de vie et de consommation » déclarait Aurore Mathieu de Réseau Action Climat.
Cette évaluation ne doit pas se considérer de manière pessimiste , mais comme une injonction qui pousse à agir dès maintenant !
Pourquoi les COP ?
Depuis le milieu du XIXème siècle, les températures ont augmenté en moyenne de 1,1 °C. Les retombées sont certainement irrémédiables. « Même à 1,5 °C, les conditions de vie vont changer au-delà de la capacité de certains organismes à s’adapter ». Il faut donc une concertation mondiale afin d’enrayer la dangereuse trajectoire prise par nos activités humaines. Les scénarios et prévisions alarmants des rapports de 2007 et 2014 le confirment. Une montée de 10 à 80 cm de niveau de la mer est à prévoir d’ici 2100. Si l’on n’agit pas.
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Les décisions de la COP 26 vont-elles changer le monde ?
La COP 26 encourage la révision à la hausse des engagements pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre avant fin 2022, pour se limiter à 1,5°C.
La déclaration finale n’impose rien aux 200 pays, mais témoigne d’un consensus.
Pacte global de réduction des émissions de méthane
Le gaz émis par les vaches, les mines de charbon ou les exploitations d’hydrocarbures ne doit pas s'amplifier. Le méthane est responsable à 30% du réchauffement climatique dans le monde.
Alors, cet accord exprime la volonté de baisser de 30% les émissions de méthane, en comparaison au niveau de 2020, les émissions de méthane d’ici 2030. Cet accord se signait le 2 novembre, par 80 pays dont la France et les États-Unis.
Les limites de cet accord
D’une part, les 2 pays les plus émetteurs, l’Inde et la Chine, n’ont pas ratifié l’accord. Cela réduit l’efficacité de cette mesure.
D’autre part, le texte parle de «fuites de gaz» et n’évoque pas l’agriculture et l’élevage. Pourtant, ils constituent la majeure partie des émissions de CH4.
Accord pour enrayer la déforestation :
Pour contenir le réchauffement climatique, les forêts sont nécessaires, car elles absorbent les gaz à effet de serre. Cependant la déforestation prend de l’ampleur avec le temps.
Plus de 100 pays s’engagent à mettre fin à la déforestation d’ici 2030. 85% des forêts du monde se trouvent dans ces pays signataires. 16,5 milliards d’euros sont investis pour la lutte contre les incendies, la restauration des dégradations et l’aide envers les communautés locales.
🖐 Par exemple, le bassin du Congo, qui abrite la deuxième forêt tropicale la plus grande du monde, va recevoir l’investissement d’1,1 milliard de livres, pour protéger la forêt.
Certains PDG promettent de ne plus financer des projets en lien avec la déforestation, comme Thomas Buberl, le PDG d’AXA.
“Il s’agit du plus grand pas en avant dans la protection des forêts mondiales en une génération” d’après le gouvernement britannique.
Néanmoins, cet accord est considéré comme trop optimiste. Les scientifiques et les associations restent méfiants.
À savoir que des engagements similaires ont été pris en 2014 sans effet. La date se déplace simplement de 2020 à 2030.
Cet accord est également considéré comme trop faible pour avoir un impact et trop loin dans le temps (ce qui laisse encore 10 ans de manœuvre pour déforester).
Le Brésil qui signait cet accord, n’est pas vraiment pris au sérieux. Il est un acteur massif de la déforestation de l’Amazonie. Pour rappel, 4000 km2 de forêt amazonienne sont détruits par an.
“Bon nombre de ces gouvernements ont l’habitude de bafouer les droits autochtones et de détruire les forêts. Ils doivent fournir l’assurance que ces fonds n’iront pas aux destructeurs de forêts" souligne Greenpeace.
Élimination progressive des énergies fossiles
Pour la première fois, ce thème apparaît en décision finale d’une COP. 19 pays s’engagent à ne plus financer des projets liés aux énergies fossiles après 2022. Cela inclut l'arrêt des financements à l'étranger sur les projets de gaz ou de pétrole. L’argent des financements ira vers les énergies renouvelables à la place. Cette idée va dans la continuité des propositions du G20. Cependant les autres pays, comme l’Inde et la Chine, ne sont pas obligés d'arrêter les subventions «efficaces» aux combustibles fossiles.
Pour limiter le réchauffement du climat à 1 degré et demi, il faudrait pourtant arrêter immédiatement tous les projets impliquant le charbon et partout dans le monde. Mais l'accord ne le mentionne pas. En effet, au dernier moment la Chine et l’Inde ont demandé à retirer la mention «sortie des énergies fossiles» pour la remplacer par «réduction des énergies fossiles».
Pour sortir du pétrole et du gaz, divers pays du monde se sont assemblés. Ils présentaient la coalition «Beyond Oil and Gas Alliance». Dès maintenant, les pays signataires ne vont plus permettre des licences et des concessions sur les exploitations et les productions de gaz et de pétrole. Les différentes ONG approuvent cette idée mais regrettent le manque d’implication de certains pays qui produisent beaucoup.
🖐 La Chine et l’Inde ont choisi d’intensifier leurs productions à base d’énergies fossiles. La Chine a notamment installé de nouvelles centrales à charbon, l’équivalent de 38,4 gigawatts d’électricité.
La transition du charbon vers des énergies «propres» est une proposition du Royaume-Uni. Certaines banques mondiales ne vont plus investir dans des projets nécessitant le charbon. Les pays développés ont jusqu'à 2030 et les pays sous développés jusqu'à 2040. 77 pays vont fermer leurs centrales à charbon sans en construire de nouvelles.
Si la Pologne et une quarantaine de pays s’impliquent dans ce sujet, les principaux pays concernés par l’impact du charbon, comme la Chine, l’Inde et les Etats-Unis, refusent de s’impliquer.
“Ils ne peuvent pas changer le signal donné par cette COP : l’ère du charbon touche à sa fin”, nous rassure Jennifer Morgan, représentante de Greenpeace International.
Voitures zéro émissions
10 pays s'engagent à travailler pour ne vendre que des voitures neuves zéro émission d'ici 2040. La solution serait de se concentrer sur la vente de véhicules électriques , donc non thermiques. Différents constructeurs s'accordent avec cette proposition comme Ford ou Mercedes.
Cependant cet engagement est remis en cause car il reste assez flou et n’engage que des tentatives, sans véritables promesses. De plus, il est considéré comme trop éloigné de la vie concrète et réelle des populations.
Régulation du marché du carbone
Cela fait 6 ans (depuis l’article 6 des Accords de Paris) que le sujet du marché mondial du carbone est en réflexion. L’enjeu pour cette COP 26 était de définir un cadre et une réglementation des échanges.
Habituellement, les échanges de CO2 étaient seulement nationaux. L’idée consiste à attirer des investissements, respecter les engagements de contributions climatiques des pays et des entreprises et d’acheter des crédits de CO2 pour réduire le coût mondial de la transition écologique.
Dorénavant, lorsqu'un État financera un projet qui évite 100 tonnes de CO2, il recevra 100 crédits d’émission article 6.4. Avec l’International Transferred Mitigation Outcome, les pays pourront échanger leurs crédits et des flux financiers ou physiques. Par exemple : l’électricité décarbonée. Les fonds d’adaptation au changement climatique qui aident les pays du Sud, recevront 5% des crédits carbone A6.4 ER.
La plupart des signataires reconnaissent que cet accord manque de précision et d’exemples. Il s’agit tout de même d’une situation qui s’est délivrée, donc d’une avancée positive. Cependant cette décision repose sur la volonté et l’autonomie de chaque pays.
«La méthodologie n’est pas aussi claire qu’elle pourrait l’être, mais chaque partie devra soumettre un rapport sur la façon dont elle a effectué les ajustements correspondants, faire un rapport annuel, fournir des informations pour un examen central, dans une base de données respectant l’article 6 à des fins de transparence. Il s’agit essentiellement d’une autorégulation basée sur la confiance et l’examen par les pairs», explique Wai-Shin Chan, chef du Centre d'excellence sur le changement climatique.
Le nucléaire était-il un enjeu de la COP 26 ?
Le sujet du nucléaire fait débat à travers le monde. Une dizaine de pays, dont la France, soutiennent le nucléaire, tandis que d’autres pays, comme l’Allemagne, s’y opposent, en évoquant les déchets radioactifs à stocker.
À la conférence de Glasgow, le nucléaire est considéré comme incompatible avec des investissements durables. Une liste d’énergies vertueuses s'établira pour ouvrir l’accès à la finance verte.
Les pays ont-ils tenu leurs anciens engagements ?
D’une part, 191 pays se sont engagés depuis les accords de Paris à présenter des Contributions nationales déterminées (objectifs et stratégies pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030). Mais seulement 151 ont remis leurs CDN (engagements des accords de Paris). La déclaration finale de la COP 26 stipule que les pays sont encouragés à attester de leurs engagements de réduction d’émissions chaque année dès 2022, sauf pour les «circonstances nationales particulières.»
D’autre part, les pays développés devaient verser 100 milliards de dollars par an aux pays en développement, pour les soutenir dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation au changement climatique. Pourtant, ce ne fut pas le cas, ce qui engendre certaines tensions entre les pays. La conférence de Glasgow note son «profond regret», sans pour autant s’engager à nouveau sur cette mesure.
Ainsi, la crédibilité des pays à maintenir leurs engagements est remise en cause.
Accords entre les pays du Nord et les pays du Sud
Comme évoqués ci-dessus, certaines tensions subsistent à la COP 26. Tout d’abord, cela s’explique par le désir de report de cette COP, pour permettre aux pays du Sud de ne pas craindre les mesures sanitaires. En effet, les pays en développement ont eu un accès au vaccin plus difficile que les pays développés. Ainsi, certains pays devaient se mettre en quarantaine pour accéder au Royaume-Uni, alors qu'il fallait prévoir des logements. La représentation des pays du Sud face aux pays du Nord, ne semble pas équitable.
Les pays en développement souffrent en première ligne du réchauffement climatique, sans être les principaux responsables. Pour pouvoir s’adapter au Programme des Nations Unies pour l’environnement, les pays du Sud auraient besoin de 300 milliards de dollars par an. Ces derniers désirent que les pays développés s’impliquent davantage dans leurs investissements pour les soutenir.
"Pour survivre, nous avons besoin de limiter le réchauffement à +1,5°C. 2°C serait une condamnation à mort pour les populations d'Antigua et Barbuda, des Maldives, des Fidji, du Kenya ou du Mozambique, des Samoa et de la Barbade. Nous ne voulons pas de cette condamnation à mort et nous sommes venus ici pour dire ‘redoublez d'efforts, redoublez d'efforts’ car nous voulons exister dans cent ans" s’est exprimée la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley.
Lors de cette COP 26, le sujet du chômage dans les pays du Sud, suite aux catastrophes naturelles, a été évoqué (sans mesure derrière).
En réponse à ces débats, le Royaume-Unis, les États-Unis et l’Union Européenne verseront 8,5 milliards de dollars. L'objectif constitue à aider l’Afrique du Sud à accélérer le passage du charbon aux énergies renouvelables.
La COP 26 et les femmes
Une étude sur le sujet des femmes par rapport au changement climatique a été menée le 9 novembre à la COP 26. Les faits révèlent que 80% des habitants qui se déplacent à cause du réchauffement climatique sont des femmes avec leurs enfants. Elles ont 14 fois plus de risques de mourir d’une catastrophe naturelle. Les femmes ne sont pas suffisamment intégrées dans les prises de décisions et dans le monde du travail. Les inégalités se creusent. La COP 26 désire une égale implication des hommes et des femmes dans le développement et l'application des politiques climatiques. Les femmes organisent majoritairement la vie ménagère. Donc, elles ont le pouvoir de décision sur les achats et les habitudes de recyclage.
"Les femmes sont plus dépendantes des ressources naturelles pour vivre et/où sont aussi celles qui ont une moindre capacité à réagir face aux catastrophes naturelles" d'après la conférence à Glasgow.
Suite à cette discussion, le Canada s'engage à utiliser 80% de ses investissements, pour cibler des résultats sur l’égalité des genres, pendant les 5 prochaines années.
La Suède veut implanter l’égalité des genres dans ses actions climatiques.
Les États-Unis vont investir 3 millions de dollars pour soutenir les agricultrices d’Afrique de l’Est. Ils veulent aussi les faire évoluer dans l’action climatique. Ce sont seulement des mesures à échelle nationale.
Continuons d’engager nos citoyens et nos entreprises
Pour conclure, même si le fait de prendre des mesures était une bonne initiative, une déception ressort quand même de cette COP 26. Ces engagements ne permettraient même pas de descendre à 2,1°C. Par conséquent, les accords sont jugés insuffisants et reposent sur la bonne foi des signataires.
Pourtant chaque pays a un rôle à jouer dans l'écologie. Pour atteindre les objectifs fixés par les grands textes et les grands accords mondiaux, il faut que les États respectent ces accords. Des mesures contraignantes devraient être mises en place.
Un des moyens d’agir en tant qu’entreprise ou citoyen, consiste à faire son bilan carbone. C'est-à-dire connaître l’impact de nos activités sur l’environnement. Alors si vous êtes curieux, rendez-vous sur l’application Carbo, qui vous permettra de réaliser votre bilan carbone simplement.