Sommaire
Le CO₂ est un sujet essentiel quand on s’intéresse au climat, au réchauffement climatique, à l’écologie au sens large. En effet, une grande partie des problèmes que nous vivons aujourd’hui et allons vivre demain, sont dûs à un déséquilibre du CO₂ dans notre atmosphère. Oui, ce gaz naturel est un point central des conditions de vie sur terre.
Alors, comment a été découvert le dioxyde de carbone (CO₂) ? Qu’est ce qu’un puits de carbone ? Quel est l’impact des activités de l’homme sur le volume de CO₂ présent sur terre ? Comment se positionne la France sur le sujet ? Et comment agir à l’échelle de son entreprise pour la réduction des émissions de CO₂ ?
On vous dit tout dans cet article 🔎
La découverte du dioxyde de carbone (CO₂)
Tout part d’un certain Joseph Black.
Il s’installe à Édimbourg pour exercer en tant que médecin. Sur place, il fait la rencontre du professeur Cullen. Cette rencontre et leurs échanges le conduisent alors à s’intéresser aux propriétés de la magnésie blanche (ou carbonate de magnésium). En étudiant ce matériau, et notamment la calcination de la craie (en vue de sa transformation en chaux vive), un mystérieux gaz se dégage. Ce gaz est d’abord qualifié d'air fixe (comme le veut la tradition en philosophie) avant de trouver son terme officiel. Il faudra plusieurs années pour que ce gaz soit officiellement reconnu.
Nouveau nom de code : dioxyde de carbone (le désormais fameux CO₂).
Définition du dioxyde de carbone (CO₂)
Le dioxyde de carbone (CO₂) est un gaz incolore et inodore.
On parle aussi de gaz carbonique ou d’anhydride carbonique.
C’est un composant naturel de l'air qui fait partie du cycle global du carbone. Il joue un rôle essentiel dans la photosynthèse, ce processus bioénergétique qui permet à des organismes de biosynthétiser de la matière organique en utilisant l'énergie lumineuse. En d’autres mots ? Le dioxyde de carbone est indispensable à toute forme de vie sur terre.
Le formation du dioxyde de carbone (CO₂)
Le dioxyde de carbone (CO₂) se forme par la respiration cellulaire de nombreux organismes vivants, la décomposition d'organismes morts ainsi que par la combustion de matières organiques (bois, charbon, gaz, volcans sous-marins, sources hydrothermales, etc.)
La notion de puits de carbone
Vous avez certainement entendu parler du terme de puits de carbone. Ce sont des systèmes naturels (forêts, marais côtiers, bocage, le phytoplancton, etc.) capables de capter et stocker du CO₂ présent dans l’atmosphère. On parle de séquestrer le carbone. Ils sont essentiels pour maintenir l’équilibre des conditions de vie sur terre puisqu’ils permettent de réguler la quantité de CO₂ (dioxyde de carbone) présente dans l’atmosphère. Et plus précisément ? Les océans permettent de séquestrer près de 30 % du CO₂ émis par les humains, les forêts captent quant à elles environ 15 % des émissions de CO₂ produites par l’Homme.
Autrement dit ? À eux deux, ces puits de carbone permettent de capturer près de la moitié du dioxyde de carbone (CO₂) émis par les activités humaines. S'ils venaient à disparaître, les conséquences seraient colossales.
🖐 Il est d’ailleurs intéressant de parler ici des 9 limites planétaires. C’est un concept défini en 2009 par une équipe internationale de chercheurs, qui consiste à analyser les grands équilibres naturels et à définir et fixer des indicateurs de risques à ne pas dépasser à l’échelle mondiale afin de préserver la stabilité des écosystèmes. La forêt fait partie intégrante d’une de ces limites à savoir le changement d’usage des sols. L’indicateur analyse la réduction en surface de forêts à travers le monde.
Le rôle du dioxyde de carbone (CO₂) sur l’homme et les plantes
Le dioxyde ce carbone (CO₂) est très important pour la vie des végétaux et êtres vivants et des plantes. C’est lui qui permet le fameux effet de photosynthèse (on parle aussi d’assimilation chlorophyllienne). Pour faire simple : les plantes vertes utilisent l'énergie lumineuse pour transformer le dioxyde de carbone (CO₂) en eau et en sucre. C’est ce qui leur permet de se maintenir en bonne santé et de grandir.
Le dioxyde de carbone (CO₂) a des conséquences immédiates sur les organismes :
- Il peut favoriser l’apparition de crises d’asthme
- dans des proportions très élevées, il peut provoquer une perte de conscience
- le CO₂ peut aussi agir comme un puissant dépresseur du système nerveux central
- Il peut modifier le rythme respiratoire chez les personnes fragiles ou souffrant d’insuffisances respiratoires.
L’impact de l’homme sur les volumes de CO₂ sur terre
Rappelons d’abord ce qu’est un gaz à effet de serre, cela aura son importance pour la suite de cet article. Pour faire simple, c’est un gaz présent dans l’atmosphère qui retient une partie de la chaleur reçue par le solaire dans l’atmosphère. Il existe différents gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote, gaz fluorés). Le plus connu ? Le CO₂ ou dioxyde de carbone.
Pour comprendre le problème, il faut comparer son volume à celui d’avant la révolution industrielle. En effet, à partir de cette période, l’activité de l’homme (la combustion de charbon, de pétrole, de gaz naturel, la déforestation, etc.) est venue augmenter considérablement le volume d’émissions de CO₂ dans l’atmosphère, ce qui a créé un déséquilibre. Entre 1850 et 2016, la quantité de CO₂ présente dans l’atmosphère aurait doublé. Notons également que depuis 1990, 70 à 90 % des émissions de dioxyde de carbone anthropiques proviennent de la combustion des carburants d’origine fossile.
Il y a toujours eu du dioxyde de carbone sur terre. Le problème vient donc du déséquilibre. On parle d’effet de serre additionnel. Les puits de carbone naturels (forêts, océans, etc.) ne suffisent plus à compenser les émissions de CO₂ d'origine anthropique.
Zoomons sur le cas de la déforestation
Les arbres sont essentiels pour la photosynthèse. Cela signifie que s’ils sont présents en moins grande quantité, la photosynthèse se fait moins, et le CO₂ est moins absorbé. La conséquence ? Un aggravement de l’effet de serre dans l’atmosphère et des effets qui y sont associés (augmentation générale de la température, fonte de la neige et de la glace, changements dans l'acidité de l'eau, extinction de nombreuses espèces, etc.)
💡 le dioxyde de carbone serait responsable de 26 % de l’effet de serre dans l’atmosphère d’après les analyses du Earth’s Annual Global Mean Energy Budget.
Comment réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO₂) ?
Le cas de la France
Pour limiter le réchauffement climatique et ses conséquences sur l’homme et la planète, la France a défini un plan de réduction de ses émissions de carbone. C’est ce que l’on appelle la stratégie nationale bas-carbone (SNBC). L’idée ? C’est l’équivalent d’une feuille de route pour la transition vers une économie plus responsable et la réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO₂) à tous les niveaux. Plus concrètement, cette SNBC permet de cadrer la vision, les leviers identifiés, les actions à prévoir, le budget associé, les KPI qui vont être suivis.
Et en chiffres ça donne quoi ?
La volonté est de réduire les émissions de gaz à effet de serre (CO₂, CH4, N2O, gaz fluorés) de la France de 40 % entre 1990 et 2030. Par ailleurs, la loi Énergie et Climat adoptée en 2019, est venue compléter cette ambition sur les émissions de carbone avec un autre chiffre clé. La France a ainsi annoncé qu’elle souhaitait atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Et le chemin est long. En effet, cela implique qu’elle divise ses émissions de carbone par six par rapport aux émissions de carbone mesurées en 1990.
Aperçu des investissements climat en France par domaine de contribution à la transition bas-carbone
Le cas d’une entreprise
Les entreprises aussi ont un rôle essentiel à jouer pour lutter contre le réchauffement climatique et favoriser la transition écologique.
La première étape est simple : calculer son empreinte carbone à date et les émissions de dioxyde de carbone (CO₂) générées par les activités de son entreprise. L’idée ? Faire un état des lieux complet des émissions émises (scopes 1, 2 et 3) par l’entreprise (type d’émission, volume, etc.) afin de pouvoir définir un plan d’action (ressources financières, ressources humaines, horizon, objectifs chiffrés, etc.) et des mesures à prendre pour la réduction de son impact.
Chez Carbo, nous proposons un accompagnement à la mesure du bilan carbone (et donc des émissions de carbone) pour les entreprises. Nous avons d’ailleurs aidé des centaines d'organisations et sociétés à franchir le cap : Alan, Asys, Sharvy, l’Exception, Supervan, et bien d’autres.
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Une fois le bilan des émissions réalisé, il ne reste plus qu’à passer à l’action. Et plus concrètement ? La réduction des émissions de carbone. Voici quelques idées de projets qui peuvent être déployés au sein d’une entreprise afin de réduire son empreinte carbone :
- Opter pour un fournisseur d’énergies renouvelables
- Engager une stratégie de réduction de sa consommation énergétique
- Définir une approche produit permettant d’aller vers l’éco-conception
- Adopter une charte pour un usage responsable du numérique
- Favoriser l’usage de la mobilité durable (vélo, train, transports en commun, etc.)
- Sensibiliser l’ensemble des parties prenantes à sa démarche écologique
- Rénover les bâtiments (usines, bureaux, etc.) de façon à les rendre efficients
- Encourager l’usage de produits locaux et engagés
- Compenser ses émissions de façon à limiter son impact