Qu’est-ce que la pollution numérique, et comment lutter contre ?

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màj en octobre 2023
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ordinateur et téléphone : source de pollution numérique

Le secteur informatique représenterait 4% de gaz à effet de serre émis, et consommerait entre 6 et 10 % de l'électricité mondiale - soit autant que l'aviation ✈️! On ne peut pas voir concrètement la pollution numérique qu'engendrent nos gestes en entreprise et ceux du quotidien : un mail envoyé, une série dévorée, scroller sur son smartphone... Pourtant, leur consommation de données a une empreinte carbone significative. Décryptage.

Pollution numérique : de quoi parle-t-on exactement ?

Nos ordinateurs, téléphones portables, nos objets connectés en ligne et Internet génèrent des polluants (des gaz à effet de serre notamment).

La pollution numérique renvoie à la pollution engendrée par les nouvelles technologies et terminaux numériques. Notre smartphone, nos objets connectés en ligne et Internet génèrent des tonnes de polluants (des gaz à effet de serre notamment). Or, ces polluants sont néfastes pour notre planète, car sources de pollution. Aujourd’hui, on comptabilise 34 milliards d’objets connectés selon une étude de GreenIt. Cela représente une part importante d’énergie utilisée, de ressources extraites et de serveurs branchés. 

La pollution numérique des data centers

L’ADEME estime que la consommation électrique provient à : 

  • 30% des équipements terminaux (ordinateurs, téléphones, etc.)
  • 30 % des datacenters, hébergeant nos données. Un data center a besoin d’être climatisé pour préserver l’intégrité des circuits électroniques. A cela s'ajoute la consommation d'énergie pour l’utilisation de ses serveurs en ligne.
  • 40% des réseaux, utiles pour faire voyager nos informations. 

En se connectant en ligne ou à nos mails via des terminaux numériques, on mobilise des centres de données, les datas centers, qui stockent et consomment de l'électricité. Les datas centers sont constamment sollicités du fait d'une demande énergétique en augmentation liés à des pratiques énergivores.

🖐 Les data centers représentent aujourd'hui 1% de la consommation électrique mondiale.

Enfin, la pollution liée au recyclage et aux déchets d'un appareil numérique est non négligeable. En effet, le recyclage du matériel et des métaux est très peu courant. D’après le site pour l’éco, il n’y a que 6% des téléphones qui sont recyclés en France alors que 3 Français sur 4 possèdent déjà un smartphone (chiffre de l’ADEME).

Les data center stockent et consomment de l'électricité. effet sur la pollution numérique

Fabrication VS utilisation

La pollution numérique s’apprécie sur le cycle de vie complet d’un objet. On parle aussi de poids carbone. Fabriquer nos outils numériques, c’est utiliser des procédés comme l’extraction et le raffinage des métaux, source de pollution. Le transport des appareils génère aussi des tonnes d'émissions de gaz à effet de serre ; avion et bateau en premier lieu.

🖐 Fabriquer un ordinateur de 2 kg c’est utiliser 600 kg de matières premières mobilisés. C'est aussi générer 103 kg de CO2 sur les 156 kg émis sur l’ensemble de son cycle de vie (ADEME)

Selon l’ADEME, la phase de fabrication s'avère encore plus énergivore que la phase d'utilisation d’un produit par les consommateurs. Cela s’explique par l’extraction de métaux et de composants depuis la Chine ou la Corée. Grandes consommatrices, le charbon est la principale source de leur électricité. Finalement, la construction d’un téléphone ou d’une télévision, par exemple, influence grandement la quantité de ressources naturelles disponibles. Ces ressources ne se renouvellent pas à la même vitesse que nos besoins en constante augmentation.

Des déchets électroniques (très) peu recyclés

impact du recyclage des déchets électroniques sur la pollution numérique

D’après un rapport de l’ONU datant de 2013, 75% des déchets électroniques produits ne sont pas recyclés. Les appareils électroniques sont exportés illégalement en Chine, en Inde ou en Afrique dans des décharges à ciel ouvert. Les déchets générés par votre vieux smarthpone sont très peu étudiés. En effet, aucune méthodologie fiable n’existe à l’échelle internationale pour mesurer leur bilan carbone - et, plus largement, leur effet sur l’environnement. L'exportation de nombreux déchets numériques hors de France complique l’analyse de la pollution associée. Quant aux métaux qui parviennent tout de même aux filières de recyclage, leur « design » empêche souvent de les récupérer. Cela bloque le processus de recyclage et la bonne gestion des déchets. 

Et la pollution numérique en France alors ?

Winter is coming (and polluting)

Comment expliquer qu'un mail que j'envoie ou que la dernière saison de Game of Thrones que je visionne, peut polluer ?

Pour répondre à cette question, intéressons-nous d’abord à quelques chiffres tirés du rapport « La face cachée du numérique » publié par l’Ademe en janvier 2021 ainsi que du rapport de Greenit intitulé iNum

💨 15 000 km c'est la distance moyenne parcourue par une donnée numérique (mail, téléchargement, vidéo, requête web…)

150 à 300 kWh/an c'est la consommation d’une box soit autant qu'un grand réfrigérateur

🚬 La pollution numérique représente 5% du gaz à effet de serre émis en France. 

🔌 En France, c’est 11 à 15 appareils en moyenne par utilisateur contre 8 dans le monde. 

💻631 millions d'équipements numériques en France alors qu’ils sont utilisés par un peu moins de 60 millions de personnes. 

Ces chiffres donnent une idée de la consommation énergétique que peut représenter notre utilisation. Mais aussi l’impact sur l’environnement généré par des millions d’utilisateurs en France. 

Consommation responsable énergétique et utilisation avec un impact sur l'environnement
Pollution numérique

+50% de pollution numérique chaque année ?

Aujourd’hui, nos données stockées dans des data centers produisent constamment de l’information. Par exemple, tous les deux jours, nous produisons autant d’informations que ce qui a été généré depuis les débuts de l’Humanité jusqu’à 2003, d’après une émission de France Culture. À l’échelle planétaire, le volume d’informations numériques échangées double tous les deux ans ! Et, avec, une consommation d’énergie et des émissions de CO2 galopantes.

Le développement du télétravail

Le contexte du Covid-19 en France a favorisé le télétravail et la visio-conférence, gourmands en énergie. Le télétravail, par exemple, permet aux entreprises de réduire leurs besoins immobiliers et l’entretien et le chauffage de locaux. D’un autre côté, on multiplie nos échanges numériques en sollicitant les réseaux. C’est la pratique de tous qui génère la pollution numérique. La prise de conscience des entreprises et des citoyens est la solution quand on sait qu’en France, 73% n’ont pas conscience de la notion d’écologie digitale, d’après une étude menée par Occurrence pour l’ONG Digital for the Planet.

🖐  Le trafic de données est actuellement responsable de 55% de la consommation annuelle du numérique. N’oublions pas qu’Internet, c’est près de 70 millions de serveurs dans le monde, selon les chiffres de l’ADEME. 

L’impact de la 5G

Le déploiement de la technologie 5G entraînera, d’après une étude du Haut Conseil pour le climat, une augmentation de 18 à 45% de l’empreinte carbone du secteur numérique en France d’ici à 2030. Cela signifie plus de connexions web, et donc une probable nette augmentation du trafic de données. Une évolution à suivre de près, quand on sait que les data centers et les infrastructures de réseau représentent plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités numériques. 

📅 Mardi 12 janvier 2021, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France.

4 réflexes à adopter pour réduire la pollution numérique en entreprise

Pas de panique, nous avons identifié quelques pratiques qui vont vous permettre de consommer moins d’énergie, et diminuer ainsi votre bilan carbone.

compenser pollution numérique et bonnes pratiques
Pédaler pour lutter contre la pollution numérique ?

Éviter d'acheter du neuf régulièrement et bien choisir ses appareils.

En France, l’ADEME a estimé que 88 % des français changent de portable alors que l'ancien fonctionnait encore.

Quand on sait que la fabrication de nos équipements numériques est ce qui affecte le plus l'environnement et génère le plus de gaz à émission de serre, la solution verte peut être d'éviter de « sur-consommer » le numérique. Cela permet d'allonger la durée de vie des appareils, mais cela permet aussi de limiter la consommation de matières premières nécessaires à leur fabrication et source de pollution comme nous l’avons vu plus haut. Par exemple, on peut éviter de remplacer trop souvent ses appareils en essayant de les faire réparer ou en achetant des appareils reconditionnés pour ses employés. Cela permet d'économiser des tonnes de CO2e émises !

🌎 Passer de 2 à 4 ans d’usage pour un smartphone, une tablette ou un ordinateur améliore de 50% son bilan environnemental, selon l’ADEME. 

Il existe aussi des labels environnementaux qui permettent de nous éclairer sur notre consommation. On peut citer l’écolabel européen par exemple, qui identifie les produits respectueux de l’environnement pour l’acheteur et qui fournit un indicateur de comparaison avec d’autres produits d’usage similaire. On le retrouve en France sur plus de 76 000 références de produits et la France représente le deuxième pays comptant le plus de produits et services couverts par l’Écolabel européen. 

💡 Pour réduire l’impact des achats (notamment numérique), Carbo achète ses ordinateurs en reconditionné pour tous ses employés. En savoir plus sur notre démarche écologique.

Une meilleure gestion des emails

Pollution numérique : Gérer et trier ses mails

1,4 milliards d’emails sont envoyés chaque jour en France. S’ils constituent un moyen de communication simple et rapide, les emails peuvent aussi être une source importante de pollution numérique. Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire de revenir subitement au bon vieux courrier postal 😇.

Voici quelques premières pistes que vous pouvez mettre en oeuvre facilement :

  • Triez régulièrement votre boîte mail. Supprimez les messages envoyés, spams, courriers indésirables. Et videz votre corbeille, pour éviter de stocker ces mails inutiles dans des data centers. A titre d’exemple, un Français reçoit en moyenne 936 newsletters par an, soit 9 kg de CO2 si l’on comptabilise leur envoi et leur stockage énergivores, d’après le livre blanc de Cleanfox.
  • Allégez vos emails, en limitant les pièces jointes et le nombre de destinataires, permet de réduire votre empreinte carbone. Supprimez les pièces jointes de l’email auquel vous répondez. Ou tentez de partager un fichier avec une clé USB plutôt que de l'envoyer par mail. Oui on sait, ce conseil semble d’un autre temps 🙃 mais pourtant, cela évite d’embouteiller le Cloud. 
  • Modifier votre signature d'email, un texte simple est moins émetteur qu'une image.

En somme, il peut être bénéfique pour la planète d'alléger ses échanges sur la messagerie. En modifiant son utilisation, on modifie aussi sa consommation. Libérons de l’espace web ! 

🖐 L’impact de l’envoi d’un mail dépend du poids des pièces jointes, du temps de stockage sur un serveur mais aussi du nombre de destinataires. Multiplier par dix le nombre des destinataires d’un mail c’est multiplier par quatre son impact, selon l’ADEME.

Réduire le poids de vos contenus

Il existe beaucoup de solutions pour réduire l’empreinte carbone de votre site web ! Saviez-vous qu’il existe même des web designer spécialisés dans l’écoconception de site web ? 😯

Car oui, rien que la manière de designer votre site web a un impact ! Choisir des couleurs pâles plutôt que flashy permet d’être moins énergivore ! Mais avant de changer toute votre charte graphique, voici quelques solutions pour réduire facilement les émissions carbone liées à vos contenus web :

  • Optimiser la taille moyenne de vos pages web pour améliorer leur chargement
  • Diminuer le poids de votre newsletter
  • Réduire le nombre de vidéos sur votre site
  • Réduire le poids des images et vidéos que vous uploadez sur votre site ou sur vos réseaux

Vous souhaitez encore plus de solutions à mettre en place ? Découvrez notre livre blanc sur les éco-gestes au travail !

Agir sur vos serveurs et stockage de données

La consommation d’un data center est égale à la consommation d’énergie de 30 000 Européens ! Sachant qu’on compte 4 500 data centers dans le monde… ça veut dire que tous les data centers ont une consommation d’énergie égale à celle de 135 millions d’européens ! C’est beaucoup. Et ça s’explique par le fait qu’ils ont besoin de beaucoup d’électricité pour stocker toutes vos données et ils ont même besoin de climatisation pour ne pas prendre feu 🧯

Alors voici quelques idées pour réduire l'impact de votre stockage de données :

  • Internaliser le stockage de votre site sur vos propres serveurs
  • Choisir un hébergeur web français et qui se fournit en électricité verte (Psst ! Chez Carbo, on a choisi Scaleway)
  • Privilégier des serveurs qui ont ratifié le code européen de bonne conduite des data centers pour réduire leur consommation

Et côté personnel, comment réduire son impact numérique ?

Changer son rapport à l'écran

Fan des réseaux sociaux et du « scroll » sur smartphone, l'idéal serait de diminuer peu à peu son temps sur les écrans pour limiter son empreinte carbone et environnementale. Sans nier l'importance des réseaux sociaux aujourd'hui, se questionner sur notre usage peut nous aider à réduire la pollution numérique ; ai-je vraiment envie de voir ce film en streaming et quelle en est l'utilité ? 

Trois éco-gestes sont proposés par l'ADEME dans son rapport en janvier 2021 :

  • Adapter sa résolution de vidéo à l'écran utilisé, par exemple pour un écran de 13 pouces une résolution de 360 à 720 pouces suffit lorsque l’on regarde une vidéo en streaming. 
  • Désactiver la lecture automatique des vidéos
  • Privilégier la musique téléchargée et les plateformes streaming audio plutôt que le visionnage de clips musicaux car aussi surprenant que cela puisse paraître, regarder une vidéo pendant une heure c’est consommer autant d’électricité qu’un réfrigérateur pendant un an !

🖐 Le visionnage de vidéos en ligne a généré en 2018 plus de 300 mégatonnes de CO2. Ce qui correspond à un pays comme l’Espagne. (ADEME)

Source de consommation électrique, nos outils et objets numériques peuvent être mis en économie d'énergie ou peuvent s'éteindre, ce qui permet de préserver l'autonomie de la batterie et les applications énergivores consomment ainsi moins d’électricité.

🖐 Éteindre sa box internet, c'est économiser de l’électricité : 65 à 130 kWh, soit 8 à 16 euros et 650 à 1 300 litres d’eau, d’après GreenIt. L’ADEME précise qu’éteindre sa box fait économiser 30 € par an.

Changer sa pratique au quotidien

Prendre cent selfies avec son chat, puis les poster en ligne sur le Cloud génère de la pollution. Faire voyager ses photos c'est transporter nos datas sur un serveur à l’autre bout de la planète. On peut donc trier ce qu'on met sur le Cloud avant d'importer nos photos, dossiers, etc. Privilégier le stockage local sur une clé USB ou un disque dur externe est moins énergivore.

De plus en plus de personnes ont accès à Internet. On estime qu’il y a en moyenne 10 nouveaux utilisateurs par seconde dans le monde.

“Transporter une data sur Internet consomme 2 fois plus d’énergie que de la stocker pendant 1 an sur des serveurs.”

d'après le WWF

En ce qui concerne la recherche sur le web, l'impact environnemental dépend en partie du temps consacré et du nombre de pages consultées sur les terminaux. Dès lors, quatre actions sont préconisées par l'ADEME :

  • Tapez directement l'adresse d'un site. Au lieu d’utiliser un moteur de recherche comme Google, utilisez l’historique de vos consultations, créez des favoris dans votre navigateur. Le fait de taper directement l’adresse du site par exemple permet de diviser par 4 les gaz à effet de serre émis ; vous pouvez aussi utiliser un moteur éco-responsable.
  • Utilisez des mots-clés précis et ciblez votre demande. En affinant la recherche en ligne sur les moteurs. Chercher « comment bien réussir ses pâtes carbo » en comparant les recettes, c’est consulter plusieurs pages, donc multiplier les requêtes et donc augmenter son empreinte carbone ;
  • Supprimez fréquemment vos cookies et votre historique de navigation sur vos moteurs de recherche comme Google ; 
  • Évitez de vider trop souvent le « cache » de votre navigateur. Cela implique un nouveau chargement de données (pour la plupart inchangées).

💡 Pensez à réduire la consommation énergétique de vos appareils informatiques grâce à une stratégie Green Computing.

Pollution numérique : Vers une prise de conscience en France ?

Quand on sait que, d’après un sondage de l’Observatoire du numérique pour le Forum international de la météo et du climat, seulement 4 Français sur 10 ont conscience de l’impact des outils numériques sur l’environnement, on se dit que le plus gros reste à faire en France en terme de sensibilisation à la pollution numérique. 


Livre blanc impact numérique mockup

LIVRE BLANC

5 astuces pour réduire votre impact numérique, ça vous dit ?


On a vu quelques bonne pratiques d'écologie numérique à respecter au quotidien (meilleure utilisation des mails, du visionnage des vidéos, etc.). N'oublions pas pour autant le rôle clef des entreprises du numérique. La centralisation des données est accentuée par la pratique du télétravail, qui nécessite l’utilisation d’appareils personnels et donc de dossiers partagés en cloud par exemple. Or, cela génère un fort impact environnemental et augmente l’empreinte écologique de la structure. L'hébergement web vert, par exemple, fait partie des solutions intéressantes à creuser.

🖐 En France, entre mars et mai 2020, 42% des actifs français ont eu recours au télétravail ce qui a réduit de 30% les impacts environnementaux associés aux trajets domicile-travail et de 58% les particules en suspension dans l’air, d'après le tout récent rapport de l'ADEME.

L’edge computing peut être une solution innovante permettant aux données de parcourir une distance plus faible puisque le traitement des données est local ; les data centers sont situés à proximité d’ordinateurs ou de téléphones portables. Reste à faire de notre usage des technologies, un usage raisonné afin de limiter notre pollution numérique. 

Et le “jour du dépassement” alors ? 

Ce jour correspond au jour à partir duquel notre consommation dépasse l’ensemble des ressources produites par notre planète en un an. « l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète », selon le site du WWF. Cette étude du Global Footprint Network en partenariat avec le WWF indique qu’il faudrait 1.6 Terre pour subvenir aux besoins actuels de notre planète. L’année dernière, le jour du dépassement était le 22 août 2020 ; avec un recul de trois semaines lié à la gestion de la crise sanitaire - avec une baisse par exemple de la consommation d’énergies fossiles dans des secteurs comme le transport. Il n’en reste pas moins que quatre mois doivent être vécus à crédit.

Pollution numérique : jour du dépassement

Réduire votre empreinte numérique avec Carbo

Aujourd'hui, si la révolution numérique et les performances énergétiques permettent l'accélération de la transition écologique en France, les nouvelles technologies de l'information et de la communication polluent de manière invisible l’environnement. A l'origine de 3,8 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales selon l'ADEME, la pollution numérique représente quatre fois l’empreinte environnementale, tous secteurs confondus, de la France. Au moment où le changement climatique soulève de nouveaux enjeux sociétaux, la question de la sobriété numérique est au cœur des débats environnementaux et sociétaux. Libre à chacun d'agir à son niveau en adoptant de nouveaux réflexes écologiques, dans sa consommation d'objets numériques et dans son utilisation.

✅  Carbo peut vous aider à réduire la pollution numérique de votre vie quotidienne, en calculant gratuitement l’empreinte carbone de vos différents usages. Vous pourrez même soutenir des projets écologiques locaux pour contribuer à la neutralité carbone collective. Passons à l'action ensemble !

Anaïs Fleury
Il y a deux ans stagiaire chez Carbo en tant que Content Manager, Anaïs continue de contribuer au blog et au média comme freelance SEO et journaliste !
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